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Open Access
Numéro
Cah. Myol.
Numéro 25, juillet 2022
Page(s) 6 - 9
Section Mise au point / Focus
DOI https://doi.org/10.1051/myolog/202225003
Publié en ligne 11 août 2022

© L. Gallay et al., publié par EDP Sciences, 2022

Licence Creative CommonsCet article est distribué sous licence « Creative Commons » : http://creativecommons.org/licenses/by/4.0/deed.fr/, permettant une ré-utilisation du contenu sans restriction à condition de mentionner clairement la source.

Introduction

Les premières descriptions de myosite à éosinophiles remontent aux années 1950 avec les premières mentions d’infiltrats d’éosinophiles au sein de muscles masticateurs des chiens. Layzer et al. [1] ont rapporté des cas similaires chez l’homme en 1977, mais cette pathologie reste rare et peu rapportée. Les myosites à éosinophiles appartiennent au groupe des myopathies acquises inflammatoires idiopathiques et sont définies par un infiltrat inflammatoire musculaire composé de polynucléaires éosinophiles, parfois associé à une éosinophilie sanguine. D’un point de vue histologique, le seuil de 0,3 éosinophiles par mm2 dans l’infiltrat inflammatoire musculaire a été proposé par certains auteurs pour définir cette entité [2].

Du point de vue nosologique, trois sous-groupes de myosites à éosinophiles semblent se distinguer en fonction des caractéristiques cliniques et histologiques : une atteinte musculaire focale (la myosite focale à éosinophiles, MFE), et deux atteintes musculaires diffuses (la myosite diffuse à éosinophiles (MDE) et la périmyosite à éosinophiles (PE)) [3, 4].

L’étiologie des myosites à éosinophiles reste inconnue à ce jour. Certains auteurs ont soulevé l’hypothèse de facteurs déclenchants comme les traumatismes (notamment pour la forme focale) ou la consommation d’alcool [3, 4]. Il n’existe pas de consensus non plus concernant leur prise en charge. La littérature fait principalement référence à l’utilisation de thérapies immunosuppressives, les corticoïdes constituant généralement un traitement de première ligne.

La réalisation de cette revue de la littérature a pour objectif de regrouper et de synthétiser les connaissances sur les myosites à éosinophiles, afin de mieux appréhender cette entité clinico-pathologique rare, et de discuter les principaux diagnostics différentiels. Une requête dans MEDLINE a permis d’extraire 453 articles référencés par le mot-clé « myosite à éosinophiles ».

Au total, 69 cas de ont été répertoriés et analysés, dont 17 cas de myosites focales à éosinophiles, 36 cas de myosites diffuses à éosinophiles et 16 cas de périmyosites à éosinophiles. Les principales caractéristiques cliniques et biologiques de chacune d’entre elles sont rapportées ci-dessous.

Myosites focales à éosinophiles (MFE)

La myosite focale à éosinophiles (MFE) correspond à une atteinte musculaire impliquant de manière isolée un seul muscle ou un groupe de quelques muscles. Le diagnostic de myosite focale peut être posé grâce au focal myositis simple score (un score comprenant trois items, clinique, histologique et paraclinique avec électromyogramme ou IRM), lequel est considéré comme positif si ≥ 2 [5], associé à la présence d’éosinophiles dans la biopsie musculaire. Les patients présentant une MFE avaient un âge médian de 48 ans, avec un sex-ratio à 1. Le début de la maladie était plutôt aigu ou subaigu. La présentation clinique consistait typiquement en une masse ou un œdème musculaire parfois douloureux. La myosite touchait habituellement les membres (supérieurs ou inférieurs) mais n’entraînait généralement pas de faiblesse musculaire. Dans certains cas, le tableau pouvait mimer une thrombose veineuse profonde [9]. Les patients rapportés ne présentaient pas de manifestations systémiques par ailleurs. Sur le plan biologique, il était noté une éosinophilie sanguine et une élévation des enzymes musculaires dans la moitié des cas, sans syndrome inflammatoire associé. L’IRM permettait de conforter le diagnostic en montrant un hypersignal limité à un muscle ou un groupe musculaire sur les séquences pondérées T2 Fat-Sat [611]. L’analyse histologique retrouvait un infiltrat inflammatoire fait d’éosinophiles, parfois associée à quelques fibres en nécrose/régénération. L’évolution était bénigne dans la majorité des cas mais une corticothérapie de courte durée pouvait s’avérer utile pour traiter les symptômes et notamment la douleur.

Myosites diffuses à éosinophiles (MDE)

Cette forme associe une atteinte musculaire diffuse, souvent proximale et symétrique, et un infiltrat inflammatoire éosinophilique identifié sur la biopsie musculaire. Les patients avaient un âge médian de 49 ans, avec un sex-ratio à 1. Les symptômes apparaissaient généralement sur un mode subaigu ou chronique, et consistaient en des myalgies et/ou une faiblesse musculaire. Des signes extra-musculaires accompagnaient parfois le tableau : un phénomène de Raynaud ou des signes pulmonaires, neurologiques ou cardiologiques. Une éosinophilie sanguine était très fréquemment retrouvée, ainsi qu’une élévation des enzymes musculaires (CPK). L’IRM montrait souvent la présence de lésions inflammatoires au sein du muscle (hypersignal musculaire en séquence pondérée T2 ou T2-Fat-Sat), selon une distribution proximale et symétrique [12]. L’analyse histologique retrouvait des lésions de nécrose et de régénération des fibres musculaires associées à un important infiltrat inflammatoire fait d’éosinophiles allant jusqu’à l’endomysium [14, 13]. La majorité des patients ont bénéficié d’une corticothérapie permettant une résolution ou une amélioration des symptômes dans deux tiers des cas.

Périmyosites à éosinophiles (PE)

La périmyosite à éosinophiles se différencie de la MDE par un infiltrat inflammatoire musculaire fait d’éosinophiles ne dépassant pas le périmyisum, i.e. ne pénétrant pas entre les fibres musculaires [14]. Les patients avaient un âge médian de 44 ans, avec un sex ratio de 1,3 reflétant une légère prédominance masculine. Le début était, comme pour la MDE, subaigu ou chronique. La grande différence avec la MDE consiste en une atteinte musculaire subjective (myalgies) sans faiblesse musculaire. Dans le cadre de la PE, il a été rapporté une proportion importante de manifestations cutanées (induration, œdème et/ou urticaire) associées aux myalgies. L’éosinophilie sanguine était fréquemment retrouvée alors que les enzymes musculaires restaient normales. La majorité des patients ont bénéficié d’une corticothérapie permettant une résolution ou une amélioration des symptômes dans la moitié des cas.

Physiopathogénie

Les polynucléaires éosinophiles sont connus pour leur rôle dans les infections parasitaires ou immunoallergiques, mais également pour leur implication dans l’homéostasie tissulaire [15]. Leur production au sein de la moelle osseuse est stimulée, entre autres, par l’interleukine-5 (IL-5). Chaque éosinophile contient des granules cytotoxiques, libérés localement après activation ou trigger, pouvant conduire à des lésions des myofibres et à un dérèglement de l’homéostasie musculaire [16, 17]. L’implication de ce type de cellules dans les lésions musculaires pourrait expliquer la résistance au traitement observée chez certains patients.

Les principaux diagnostics différentiels

La fasciite à éosinophiles

La fasciite à éosinophiles (ou maladie de Schulman) est définie par une inflammation du fascia dont l’infiltrat inflammatoire polymorphe est associé à une éosinophilie sanguine. Les manifestations cutanées sont au premier plan : avec une induration sous-cutanée identifiée par le signe dit « du canyon », épargnant généralement les mains et le visage, ainsi que des œdèmes des membres [18, 19]. Des myalgies sont fréquemment rapportées par les patients, mais sans élévation concomitante des enzymes musculaires [19]. D’un point de vue radiologique, l’IRM retrouve un épaississement avec prise de contraste des fascias musculaires, sans signe d’atteinte musculaire ou osseuse. Sur le plan histologique, en plus de l’infiltrat inflammatoire polymorphe du fascia, des auteurs ont décrit chez certains patients une « myosite de continuité ». Peu documentées, ces lésions semblent plutôt périfasciculaires et potentiellement secondaires à la dégranulation locale des éosinophiles [19, 20]. L’ensemble de ces éléments en font un diagnostic différentiel relativement difficile à affirmer.

Les étiologies infectieuses

Les étiologies infectieuses, en particulier parasitaires, sont à éliminer, notamment chez un patient revenant d’une zone d’endémie pour Schistosoma, Trichinella, Toxocara, ou Sarcocystis [21]. Ces parasites peuvent être identifiés directement sur la biopsie musculaire.

Les étiologies génétiques

Deux pathologies musculaires héréditaires sont associées à la présence d’infiltrats d’éosinophiles intramusculaires. Il s’agit d’un diagnostic différentiel à évoquer tout particulièrement chez l’enfant ou l’adolescent. Des cas de myosites à éosinophiles secondaires à des mutations autosomiques récessives du gène CAPN3 (codant la calpaïne-3) ont été rapportés à plusieurs reprises [22, 23]. De tels infiltrats peuvent également exister dans la gamma-sarcoglycanopathie, une autre forme de dystrophie musculaire des ceintures [24]. Confronté à une myosite à éosinophiles, le clinicien se doit d’évoquer d’une cause génétique, notamment en cas : d’un âge de début jeune, d’une prédominance du déficit musculaire au niveau pelvien et scapulaire, d’une élévation persistante et très marquée des enzymes musculaires, d’une présence de lésions dystrophiques sur la biopsie musculaire (nécrose, régénération, fibrose, adipose) et d’une éventuelle cortico-résistance [25, 26].

Les étiologies auto-immunes

De très rares cas de granulomatose éosinophilique avec polyangéite peuvent mimer un tableau de ME [27, 28]. L’association à des manifestations extra-musculaires non cutanées, ainsi que la présence de granulomes sur la biopsie musculaire, peuvent aider à en établir le diagnostic.

Les étiologies toxiques

Le syndrome éosinophilie-myalgies, décrit initialement dans les années 1990, résulte de la consommation de L-tryptophane, un composé dont la toxicité musculaire est bien connue [28]. La présentation clinique peut être similaire à celle d’une ME, à savoir des myalgies sévères et diffuses associées à une éosinophilie sanguine. Le tableau clinique peut comprendre des manifestations neurologiques et cutanées [13, 29], lesquelles s’améliorent à l’arrêt de la consommation de L-tryptophane.

Le syndrome hyperéosinophilique

Dans certains cas, le syndrome hyperéosinophilique peut correspondre aux critères de ME du fait de sa définition (éosinophilie > 1,5 × 109/L associée à une atteinte d’organe). Cependant, les symptômes musculaires sont peu rapportés dans cette pathologie [30].

Conclusion

Les myosites à éosinophiles idiopathiques sont des entités rares associant des manifestations musculaires et avec une infiltration de polynucléaires éosinophiles dans le muscle. Le diagnostic repose en conséquence sur les données de la biopsie musculaire. Plusieurs formes sont décrites, allant d’une forme focale, bénigne à des formes diffuses et donc plus sévères nécessitant des traitements systémiques. La myosite diffuse à éosinophiles présente une atteinte musculaire objectivable cliniquement alors que la périmyosite à éosinophiles se présente avec des myalgies sans atteinte musculaire objectivable. Les principaux diagnostics différentiels sont la fasciite à éosinophiles, les myopathies héréditaires (calpaïnopathie ou autre) et les myosites infectieuses. Le traitement, en l’absence de consensus, repose sur l’utilisation de corticostéroïdes dans les formes diffuses. D’autres traitements ciblant plus spécifiquement la production de polynucléaires éosinophiles, comme les anti-IL5, pourraient se discuter dans les cas avec atteinte réfractaire et éosinophilie sanguine importante [31] (Figure 1).

Liens d’intérêt

Les auteurs déclarent n’avoir aucun lien d’intérêt concernant les données publiées dans cet article.

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NOTE

Cet article est largement inspiré de travaux publiés dans la revue Neuromuscular Disorders. (Fermon C, Authier FJ, Gallay L. Neuromuscul Disord 2022; 32 :116-124).

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